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Ce mercredi 6 septembre, Martin Buxant et Christophe Deborsu recevaient un invité exceptionnel dans "Les Puncheurs" : Bart De Wever. Le leader de la N-VA et bourgmestre d'Anvers n'avait plus donné d'interview sur une grande chaîne de télévision francophone depuis 2014. Au cours de cet entretien, le politicien est revenu sur plusieurs sujets, dont le wokisme (Courant de pensée en provenance des USA qui a pour but de dénoncer les injustices et discriminations, selon la définition du Robert). Et comme à son habitude, il n'a pas eu sa langue dans sa poche.
Dans son dernier ouvrage qui vient de paraître, intitulé "Woke", il dénonce le wokisme et explique ce qui le dérange en particulier. "Je ne pense pas que le woke défend vraiment le droit des femmes ou des minorités. Je ne pense pas que c'est la prochaine étape dans l'émancipation des mouvements des Lumières. Bien au contraire, le woke cherche à diviser les sociétés entre soi-disant victimes", explique-t-il.
Pour le maintien du "Sauvage"
Toujours sur le thème du wokisme, Bart De Wever a été interrogé sur la polémique qui a eu lieu à la ducasse d'Ath concernant le maintien ou non de la figure du "Sauvage". La ville d'Ath a d'ailleurs perdu son label de patrimoine immatériel de l'UNESCO à cause de cela. Pour le leader de la N-VA, il n'est pas question de changer quoi que ce soit.
"Je pense que c'est un exemple très typique du wokisme. C'est une tradition qui existe depuis des générations, les gens s'en réjouissent. (…) Mais tout d'un coup, un wokiste arrive et dit 'Ah non, ça ne va pas, ça, c'est du racisme. Ils culpabilisent les gens et exigent un changement. (…) Moi, je ne suis pas contre l'idée qu'une tradition puisse évoluer, (…) mais ça doit être un processus naturel, un processus de progrès (…)", déclare-t-il.
Enfin, il explique que s'il était le bourgmestre d'Ath, il ne céderait pas.
La séquence complète ci-dessous :