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Martin Buxant a reçu sur bel RTL le nouveau patron de PwC en Belgique, Patrick Boone. Le dirigeant de la filiale belge de l’une des plus grandes firmes de consultance au monde a défendu l’importance d'une vision optimiste et ambitieuse portée par le gouvernement. "Il faut aller plus vite, plus loin", a encouragé le patron.
On les appelle les "Big Four". Les quatre plus grandes firmes de consultance au monde. PwC (PricewaterhouseCoopers, nldr) en fait partie, aux côtés de Deloitte, EY et KPMG . "PwC emploie 2.300 personnes en Belgique, 370.000 personnes dans le monde", déclare Patrick Boone, nouveau patron de PwC Belgique, en précisant que l'expertise de la firme s'étend des audits financiers à l'accompagnement stratégique, en passant par les conseils en écologie ou en développement de l'intelligence artificielle.
Quel rôle jour PwC dans les licenciements?
Mais les entreprises de consultance sont parfois appelées à jouer un rôle sensible, notamment lors de licenciements. "On ne rentre jamais dans la décision opérationnelle ni stratégique, clarifie Patrick Boone. Les consultants se limitent à guider les entreprises sur les règles à suivre et les approches stratégiques à adopter à long terme".
Ces missions particulières et le coût réputé élevé de leurs interventions ont parfois mauvaise presse auprès du grand public. "On dit que vous coûtez très cher à l’Etat, c’est vrai?", demande Martin Buxant. "On peut voir ça de différentes manières, répond Patrick Boone. La question clé est 'Y a-t-il une valeur ajoutée?' Il est logique que l’on défende ce que l’on fait", estime-t-il, affirmant que l’État économise de l’argent en faisant appel à l’expertise des firmes de consultance. De plus, selon Patrick Boone, les coûts peuvent aussi être liés aux résultats obtenus : "S'il n’y a pas de succès, il n’y a pas de fee".
Aller plus vite, plus loin
Selon Patrick Boone, les talents sont nombreux en Belgique pour créer des entreprises et des emplois, mais la lourdeur administrative peut en freiner plus d'un. "Le gouvernement De Wever a fait des efforts pour limiter cette lourdeur", mais il faut "aller plus vite, plus loin", estime-t-il, défendant l’importance d’une vision optimiste et ambitieuse. "Il faut rêver de temps en temps", encourage-t-il, invitant le gouvernement à communiquer une vision "à long terme" pour susciter l’adhésion du grand public.
