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Le premier livre belge de Christophe Deborsu: une histoire d’amour entre une Flamande et un Francophone qui dit beaucoup... de la politique

Christophe Deborsu était l’invité de Bel RTL Matin. Au micro de Martin Buxant, le journaliste, spécialiste de la politique belge, a présenté son nouveau livre bilingue, "Bente et Baudouin, Bente en Boudewijn".

Christophe Deborsu propose "un premier livre belge", et donc dans les deux langues. Ce roman a été écrit en néerlandais et traduit en français. C’est aussi la première fois qu’un Wallon écrit un roman en néerlandais.

C’est bien le même livre, la même trame dans les deux langues, mais l’auteur précise quand même que quelques petits détails changent pour ne pas vexer les uns et les autres:  "Parfois je dois un petit peu être gentil avec les Flamands, par exemple en néerlandais, je n’ai pas dit que l’éditeur flamand m’avait fait travailler deux fois plus pour le même prix, parce que je n’ai pas eu un euro en plus et on m’a demandé de le traduire, cela fait quand même quelques mois de travail en plus", affirme-t-il, le sourire aux lèvres. 

Cet ouvrage a deux fins possibles. Il confie que c’est l’idée de son fils et qu’il a également été aidé par sa femme, la journaliste flamande, Annick De Wit. Christophe Deborsu s’est d’ailleurs inspiré de sa propre vie pour écrire son roman qui raconte une histoire d’amour entre un jeune Francophone de Dinant et une jeune Anversoise. 

Il y a aussi une trame politique dans ce livre, la montée des extrêmes, côté flamand. Dans la vie réelle, nous approchons des élections du 9 juin. Que se passera-t-il si le Vlaams Belang cartonne ? Il peut avoir plus de 50 % potentiellement avec la N-VA… "C’est dans le livre", répond Christophe Deborsu qui poursuit : "On va vers un Vlaams Belang qui aura avec la N-VA une majorité de sièges. Pour moi, Bart De Wever est la vraie garantie pour la Belgique. Mon analyse, c’est que tant qu’il sera là, la N-VA ne s’alliera pas ave le Vlaams Belang, c’est une digue, c’est un mur, une muraille de Chine, comme il le dit lui-même, même si parfois il n’est pas tout à fait clair. Il veut débarrasser le nationalisme flamand de ce qu’il appelle, la tâche d’extrême droite. Mais, il n’est pas éternel. Bon, il a 53 ans et il est en pleine santé. Si après le 9 juin, le résultat est tellement mauvais qu’il doit démissionner et qu’un autre doit venir à sa place, là on pourrait imaginer que la N-VA s’allie au Vlaams Belang et là ce serait une vraie catastrophe". Il ajoute : "Je voudrais aussi dire aux Francophones, si le Vlaams Belang fait 30 %, faites attention, ne dites pas : ‘Tous les Flamands sont d’extrême droite’, il y aura quand même 70 % qui ne le sont pas. Donc, ne rejetons pas la Flandre par rapport à ça, c’est un vrai danger", conclut Christophe Deborsu.  

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Commentaires

1 commentaire

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  • Je préférais le livre de son frère qui dit des vérités su la royauté en Belgique.

    roger rabbit
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