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L'interdiction des véhicules les plus polluants, qui devait entrer en vigueur en 2025, en Wallonie, n'aura finalement pas lieu. La ministre de l'environnement, Céline Tellier, veut changer les règles : seules les grandes villes seraient interdites aux voitures en question.
Pour justifier cette "marche-arrière", la ministre Céline Tellier se base sur différentes études qui, au final, jugent disproportionné le fait d'interdire partout les véhicules les plus polluants.
À Namur, par exemple, 60 capteurs ont été installés pour mesurer la qualité de l'air. Les relevés prélevés durant les deux dernières années montrent que l'installation d'une zone basse émission dans la capitale wallonne permettrait de diminuer de 25% les concentrations en dioxyde d'azote, un polluant nocif.
Selon l'étude, la création de zones de basse émission est beaucoup moins pertinente dans les villes de moindre importance où les taux de concentration maximum sont rarement dépassés. "Des cartes montrent que les concentrations problématiques de dioxyde d'azote sont situées surtout dans les grandes villes", note Virginie Hutsemékers, membre de la Cellule interrégionale de l'environnement. "Dans les zones les plus rurales, la problématique est moins importante".
Pour de nombreux experts, l'abandon du projet est donc une bonne chose, car il aurait pénalisé les zones rurales, sans raison valable.
Autrement dit, ils prennent des décisions sans savoir de quoi ils parlent et ensuite on fait des études pour se rendre compte que le choix initial n’est pas pertinent.
Roland V