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Le carnaval d'Alost, "c'est LE carnaval de la provocation parce qu'il est réputé pour ses caricatures d'hommes politiques ou d'événements qui ont marqué l'année écoulée", rappelle Emmanuel Dupond, notre journaliste envoyé sur place.
Ces provocations peuvent faire polémique, comme il y a 6 ans où une ligne rouge a été franchie. "Il peut aussi susciter l'indignation. C'était le cas en 2018 avec ses chars antisémites. Depuis cette histoire, ce carnaval a été retiré de la liste du patrimoine immatériel de l'humanité de l'UNESCO", ajoute notre journaliste.
Cette éviction n'a pas freiné les ardeurs des Alostois et cette édition 2024 promet encore son lot de polémiques. "Certaines personnalités comme Vincent Van Quickenborne, ancien ministre de la Justice sera brocardé ou encore l'Église catholique avec ses abus sexuels". Des références à la guerre qui se déroule à Gaza ne sont pas à exclure non plus.
Les festivités ont débuté ce dimanche et se poursuivront jusqu'à mardi.
