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Bonus pension, pension minimum...: voici ce qui change avec la réforme

La Chambre a adopté jeudi en séance plénière le projet de loi sur la réforme du système des pensions porté par la ministre Karine Lalieux (PS).

Longuement négocié en juillet 2022 et juillet 2023, ce projet de loi concrétise l'un des chantiers importants de la Vivaldi. La mesure phare de la réforme est le retour du bonus pension, à l'attention des personnes en âge d'être pensionnées mais qui continueront à travailler, et ce dès le 1er juillet 2024.  

Les premiers bonus seront versés aux personnes qui partiront à la retraite à partir du 1er janvier 2025. Pour y avoir recours, le pensionné devra justifier d'une période de travail supplémentaire d'au moins 6 mois au-delà de la date de sa pension anticipée.  

Pour chaque année de travail supplémentaire, le travailleur se constituera un bonus. Celui-ci s'élèvera à 314,58 euros par mois de services réellement prestés au cours de la première année de référence, de 629,17 euros par mois la deuxième année et, enfin, de 943,75 euros la troisième année. Au total, les travailleurs qui prolongeront leur carrière de 3 années auront droit à un montant total de 22.650 euros nets.  

Le bonus pension sera accessible aussi bien aux salariés, qu'aux indépendants et aux fonctionnaires.  

Le projet de loi a été adopté majorité contre opposition. "Le vote de la réforme des pensions marque un moment important de la législature. En tant que ministre socialiste, je suis extrêmement fière de cette réforme qui tout en étant positive pour les pensionnés et les travailleurs, garantit la soutenabilité financière du régime des pensions à moyen et long terme", a commenté Karine Lalieux. "Nous nous étions engagés à revaloriser la pension minimum, à réduire les inégalités subies par les femmes, à renforcer la solidarité et la convergence, à soutenir le maintien au travail. Nous l'avons fait."

 

 

 

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Commentaires

6 commentaires

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  • tout a fait de cette avis

  • Bj c'est vrai ;mais quand on débute à l'époque avec 1500 frs et dans le privé 2800 +un 13 iéme mois ,le pécule de vacances je ne vous en parle même pas alors à 20 ans si c'était le must s'être fonctionnaire le sélor était là pour tout le monde ,bien le bonjour Monsieur Bas

  • Pas d’accord pour les fonctionnaires qui ont déjà une pension beaucoup plus élevée que les autres secteurs sans avoir les mêmes conditions de travail. Encore une fois nous allons assister à des perles du secteur public qui exécuteront un boulot pour ses avantages et non par vocation.

    Jul Bas
     Répondre
  • Que dire à un travailleur qui a eu un grave accident ou une longue maladie l'empêchant de travailler ? Avec pareil raisonnement, sa période d'incapacité couverte par l'assurance du travail ou la mutuelle ne serait pas prise en compte dans le calcul de la pension ... Que dire de demandeurs d'emploi suite à une faillite, qui ne retrouvent pas d'emploi car "trop éloigné du marché de l'emploi" comme disent certains RH ?

    Alain T.
  • Que dire pour les pensionnés qui ont continué à travailler depuis plusieurs années et à payer des lois sociales et qui ne voie aucun changement de pension et encore plus pour des indépendants qui sont les dindons de la farce

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