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La compagnie aérienne Congo Airways, endettée et qui a suspendu lundi ses vols domestiques sur le territoire de la République démocratique du Congo (RDC), a besoin d'au moins deux avions en location pour reprendre ses activités, a rapporté jeudi la presse locale, citant la direction de la compagnie.
Selon le directeur général de la compagnie nationale, José Dubier Lueya, la société a besoin de 33 millions de dollars pour sa relance, a précisé le site Actualités.cd.
Ce montant a été cité lors d'une rencontre mercredi à Kinshasa entre le Premier ministre congolais Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge et M. Dubier.
"Nous espérons qu'une solution sera trouvée très rapidement pour permettre à la compagne de reprendre le réseau par l'acquisition très rapidement de deux avions en location, pour nous permettre d'assurer la continuité de l'activité et de continuer le processus d'amélioration des conditions de sécurité de notre exploitation", a indiqué M. Dubier à l'issue de l'entretien
Congo Airways; dont le capital est détenu par l'Etat congolais par le biais de différentes sociétés publiques, ne dispose que de trois avions: un biréacteur Airbus A320-200 - alors qu'elle en a utilisé deux - et deux biturbopropulseurs Bombardier Q400, alias De Havilland Canada DHC-8 Dash 8. Ils sont tous cloués au sol.
L'Airbus A320 nécessite, selon la compagnie, une inspection majeure basée sur les heures de fonctionnement des moteurs. L'un des Q400 est actuellement en maintenance à Malte, tandis que l'autre est cloué au sol pour des raisons techniques, selon le même média.
La solution envisagée pour éviter une longue période d'inactivité est de prendre des avions en location. Le coût du remplacement des moteurs d'un Airbus s'élève à 14 millions de dollars par avion. Un moteur neuf coûte entre 10 et 12 millions de dollars, tandis qu'un avion d'occasion avoisine les 25 millions de dollars.
