Partager:
Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a annoncé avoir formellement sollicité l'expertise de la Belgique, de la France, de l'Afrique du Sud et de la mission de l'Onu en RDC (Monusco) dans l'enquête sur l'assassinat du député d'opposition Chérubin Okende Senga, qui a ajouté à la tension politique à quelques mois des élections, a rapporté dimanche la presse kinoise.
"Le Premier ministre, chef du gouvernement (Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, NDLR) a aussi informé les membres du conseil (des ministres) en exécution des instructions du président de la République (Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, NDLR) concernant l'enquête sur l'assassinat de l'honorable Chérubin Okende et sans préjudice de l'indépendance de la justice, le gouvernement a pris les diligences nécessaires pour solliciter l'expertise de la Belgique, de la France, de la République sud-africaine et de la Monusco", rapporte le compte rendu de la 105e réunion du conseil des ministres tenue vendredi 21 juillet 2023", a indiqué le site d'information en ligne Actualité.cd.
"Cette démarche participative est voulue par le gouvernement pour assurer la transparence et la viabilité des conclusions de l'enquête dans la recherche de la lumière sur les circonstances du décès de l'honorable Chérubin Okende à la veille de l'organisation des jeux de la Francophonie et en cette période préélectorale", poursuit le compte-rendu du conseil des ministres, lu par le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya Katembwe.
Durant le conseil des ministres de vendredi, le président Tshisekedi a fait observer une minute de silence et condamné "le crime odieux qui a ôté la vie" à Chérubin Okende, dont le corps criblé de balles a été découvert dans sa voiture le 13 juillet à Kinshasa.