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La cour d’assises de Paris a rendu son verdict dans l’affaire du braquage spectaculaire de Kim Kardashian en 2016. Les peines prononcées sont bien en deçà des réquisitions du parquet.
Vendredi, la cour d’assises de Paris a condamné les membres du gang surnommé les "papys braqueurs", responsables du vol à main armée dont avait été victime Kim Kardashian en octobre 2016, dans un hôtel particulier parisien.
Le cerveau présumé de l’opération, Aomar Aït Khedache, écope de huit ans de prison, dont cinq avec sursis. Il ne retournera pas en détention, la cour ayant décidé d’une confusion de peine avec une précédente condamnation à cinq ans de prison. Une disposition qui lui permet d’éviter l’incarcération.
Il en va de même pour les autres accusés : tous ont été condamnés à des peines inférieures à celles requises par l’accusation et ne devraient pas purger de nouvelle peine en prison. La cour a également acquitté deux hommes suspectés d’avoir joué le rôle de "taupes", en fournissant des informations sur les déplacements de la star américaine. Leur implication n’a pas été retenue au terme des débats.
La victime satisfaite
Kim Kardashian, qui avait été ligotée et menacée dans sa chambre d’hôtel avant de se faire dérober pour plusieurs millions d’euros de bijoux, a salué le verdict. Ses avocats ont déclaré que la star était "satisfaite" des décisions rendues par la justice française.
Ce verdict met un point final judiciaire à un fait divers qui avait largement marqué l’opinion, notamment par l’âge avancé des auteurs présumés – la plupart étant sexagénaires ou septuagénaires au moment des faits.
