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Des tirs ont retenti une nouvelle fois cette nuit à Anderlecht. Une maison a été prise pour cible, sans faire de blessé.
La façade d'une maison a été la cible de tirs dans la nuit de mardi à mercredi dans la commune bruxelloise d'Anderlecht, a indiqué mercredi le parquet de Bruxelles. La police a comptabilisé une vingtaine d’impacts dont certains sont visibles jusque sur les murs.
Kadhem loue le rez-de-chaussée concerné. Il y tient une société de transports. Il a découvert l’état de ses bureaux en arrivant à 9h ce matin. La rumeur court dans le quartier : les tireurs se seraient trompés d’adresse. "C’est horrible, dit-il. Surtout pour nous, les Bruxellois : on n’est pas à Chicago".
Déstabilisés, les riverains témoignent : "Il y a des enfants qui jouent ici l’après-midi et le soir. Maintenant, plus personne ne sort", dit un habitant du quartier.
Le bourgmestre a rencontré le ministre de l’Intérieur ce matin. La réponse reste la même : la présence policière. "On est toujours sur cette logique d’occuper l’espace le plus massivement possible, explique Fabrice Cumps. En parallèle, il faut ces enquêtes judiciaires qui permettent d’identifier les réseaux qui sont derrière".
En près de deux semaines, il s’agit de la 7e série de tirs à Anderlecht. On ne sait pas encore s'il existe un lien entre ces tirs et ces fusillades prcédentes dans les quartiers Clemenceau, du Peterbos et à Saint-Guidon. Depuis début février, ces fusillades, qui sont liées au milieu de la drogue, ont fait deux morts et trois blessés.
