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Concerts et coffrets viennent fleurir le centième anniversaire de la naissance du violoniste de jazz Stéphane Grappelli, au nom intimement lié à celui de Django Reinhardt, mais dont la carrière s'est prolongée bien au-delà de la mort du célèbre manouche.
Du 29 janvier au 2 février, le club parisien le Sunside consacre un hommage au violoniste né à Paris le 26 janvier 1908, qui a débuté dans les années 20 avant de fonder en 1934 avec Django Reinhardt le Quintette du Hot Club de France, qui marquera l'histoire du jazz.
Le violoniste roumain Costel Nitescu, musicien régulier du guitariste Tchavolo Schmitt qui vient de publier un album "Forever Swing, Grappelli Forever" (Le Chant du Monde), y jouera le 29. Un autre violoniste tzigane roumain, Florin Niculescu, lui succèdera (1er, 2 février). Ils rappelleront le rôle essentiel du violon, et de Grappelli, dans le swing manouche.
Aussi à l'affiche, les guitaristes Boulou - qui joua avec Grappelli - et Elios Ferré. Ces frères offrent une version moderniste du jazz manouche, qu'ils interprètent sur leur nouvel album, "Live in Montpellier" (Le Chant du monde).
A la fin des années 40, Grappelli entreprit une carrière solo. Ensuite, ce violoniste maîtrisant le langage du jazz en gardant un style tendre hérité du manouche, situé dans le jazz classique en étant ouvert, a joué avec de nombreux musiciens: Oscar Peterson, Gary Burton, Philip Catherine, Daniel Humair, NHOP, Maurice Vander...
Le coffret de six disques "Stéphane Grappelli in Paris" (Universal) témoigne de sa production chez Barclay et Musidisc dans les années 50, 60 et 70. Un disque 25 cm, "Stéphane Grappelli sextette", paru en 1956 y figure, pour la première fois en CD et rebaptisé pour l'occasion "The Nearness of you".
Harmonia Mundi publie de son côté un coffret consacré à la période du Hot Club.
Stéphane Grappelli s'est éteint en décembre 1997, à près de 90 ans.
