François Damiens très touché par les attentats à Bruxelles: "Il faut continuer à vivre, même si ça fait très peur"

Ce mercredi matin, Europe 1 a contacté François Damiens afin de parler des attentats à Bruxelles. L'acteur s'est confié à Thomas Sotto. "Ce genre d’événements révèle la nature des gens. On voit des gens pessimistes, qui disent que ce n’est que le début, et des gens qui disent qu’il faut continuer à vivre. Et moi je pense qu’il faut continuer à vivre. C’est facile à dire parce que je n’ai pas de proches dans les victimes. Il faut continuer, même si ça fait très peur. J’étais à l’aéroport la veille et je serai à la gare demain matin. Ce sont des endroits où je me rends souvent, ça pourrait me tomber dessus aussi, mais la vie continue, il n’y a rien à faire", réalise la star.

"Il faut faire face à un problème, il faut réagir en adultes et avec le moins d’émotions possible. Ne pas mettre de l’huile sur le feu", ajoute l'homme en parlant des responsables politiques. "C’est comme quand vous regardez la météo. Si on annonce de la pluie, il vaut mieux se dire qu’il fera peut-être beau, au lieu de se dire que demain sera une journée foutue", précise l'humoriste.

En réponse à la question "A-t-on le droit à l’humour?", François Damiens confie que cela était nécessaire dans ces moments-là. "On passe toujours par l’humour, et même dans ces cas-là, j’ai du mal à m’en empêcher. On est obligé de faire un petit peu d’humour. C’est trop dur, chacun le prend comme il le prend, on ne peut pas juger. C’est toujours avec du respect avec les victimes. C’est pour débrayer un petit peu, la machine tourne trop vite".

"On n’a pas le choix, il faut continuer. Quand vous avez décidé de sortir marcher, il faut y aller, même s’il pleut. Même s’il grêle. On ne peut pas rester chez soi à se morfondre. Sinon, ça ne vaut pas la peine de vivre. La seule chose qui nous sauve, c’est de se sentir ensemble. Car on est tous sur le même bateau", conclu le Belge.