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A l’occasion de la rentrée des classes, Bel RTL propose un débat sur l’Enseignement avec la ministre en charge Marie-Dominique Simonet et d’autres acteurs du milieu. Diffusé ce mercredi, il a été enregistré ce mardi dans les studios de Bel RTL.
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Une seconde chance en juin
Pour y remédier, elle présente deux projets, axés sur la remédiation. Le premier, porté collectivement par les enseignants, consiste à faire passer les examens de fin d’année plus tôt pendant le mois de juin afin d’avoir le temps de faire les corrections et accorder une seconde chance à ceux qui ont échoué. "On propose à ceux qui ont raté une remédiation de tout de suite retravailler. Les autres, comme ils ont réussi, on leur propose des activités plus approfondies et ciblées", explique-t-elle : voir la VIDEO.
Les périodes de cours raccourcies
L’autre projet nécessiterait des aménagements tout au long de l’année. Alors qu’actuellement, les périodes de cours durent 50 minutes, la ministre propose de les écourter : "En mettant en place des heures de 45 minutes, on dégage cinq minutes, qui, en fin de semaine, vont donner deux heures trente qui vont permettre de travailler autrement, ensemble". Cela permettrait, selon la ministre, d’éviter de stigmatiser les élèves en échec : voir la VIDEO.
L’enseignement obligatoire loin d’être gratuit
Si l’article 24 de la constitution stipule que l'accès à l'enseignement "est gratuit jusqu'à la fin de l'obligation scolaire", la réalité est toute autre. Selon des chiffres publiés par la Ligue des familles, la rentrée scolaire 2011 coûtera 570 euros pour un élève de l'enseignement secondaire, 384 euros pour un élève de primaire, et 169 euros en maternelle. Denis Lambert, secrétaire général de la Ligue des Familles, dénonce des violations du décret inscriptions, ce à quoi la ministre de l’Enseignement a réagi : voir la VIDEO.
150 élèves n’ont toujours pas trouvé d’école
Autre sujet sur la table du débat enregistré mardi dans le studio de Bel RTL, les plus de 150 élèves sans école à l’aube de la rentrée scolaire. Valérie Squifflet, dont le fils Julien a dû attendre le 1er septembre pour être inscrit en secondaire l’an dernier, a fait part de son mécontentement à la ministre de l’Enseignement : "On se rend compte que pour le moment, avec les échos qu’on a, ce n’est pas du tout positif". Pour la ministre, le manque de place dans certaines écoles n’est pas nouveau : voir la VIDEO.
La solution à la pénurie : un Master pour les enseignants ?
La crise que connaît l’enseignement concerne également le corps professoral. Le métier connaît une véritable pénurie, alors même que 40% des jeunes profs abandonnent la profession dans les cinq premières années de leur carrière pour s’orienter vers un autre métier. Pour Pascal Chardome, président du syndicat CGSP enseignement, il faut agir en améliorant la formation des jeunes enseignants, non seulement en allongeant la durée des études à 5 ans, mais aussi en assurant un suivi qui s’apparenterait à du "coaching" pour une meilleure insertion professionnelle : voir la VIDEO.
