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Le rétroviseur anti-angle mort n'est pas aussi efficace qu'espéré, selon une enquête de l'IBSR relayée mardi par Het Belang van Limburg. Le nombre d'accidents provoqués par l'angle mort et impliquant des usagers faibles de la route n'a en effet pas diminué depuis dix ans.
Ce rétroviseur anti-angle mort est obligatoire pour les camions depuis 2003. En 2009, selon les chiffres les plus récents, 5 cyclistes ont été renversés et tués par un camion parce que le chauffeur ne les avait pas vus. Douze usagers de la route ont également été grièvement blessés et 39 légèrement touchés. En dix ans, ce constat n'a pas réellement évolué. En 1999, on avait ainsi dénombré 8 usagers faibles tués, 9 cyclistes grièvement blessés et 43 légèrement. L'étude de l'IBSR a été menée à la demande du secrétaire d'Etat à la Mobilité Etienne Schouppe (CD&V). Ce dernier a fait tester deux nouveaux systèmes par une centaine de chauffeurs, notamment de Colruyt et DHL: le LexGuard (qui fonctionnent sur base de capteurs et d'une alarme) et le système Lisa-2 (clignotement de lampes latérales et bip sonore). Mais selon le secrétaire d'Etat, ces tests n'ont pas été concluants. "Il n'est pas prouvé que ces systèmes apportent un avantage et qu'ils rendent plus sûre la circulation. Je ne peux donc pas obliger le secteur à les utiliser", explique-t-il.
