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Kirk fait craindre des inondations: les cours d'eau des provinces de Liège, de Namur et de Luxembourg en alerte rouge

La dépression Kirk qui va toucher notre pays ce mercredi inquiète les riverains des cours d'eau wallons. Ceux des provinces de Liège, de Namur et du Luxembourg sont passés en phase d'alerte.  

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Kirk et les fortes pluies annoncées font craindre des inondations: les cours d'eau des provinces de Liège, de Namur et de Luxembourg en alerte rouge
Trois provinces wallonnes en alerte de crue

La Belgique va être touchée par la dépression Kirk aujourd'hui : un ex-ouragan qui va apporter du vent, mais surtout beaucoup de pluie ! 

On prévoit jusqu'à 80 litres par mètre carré dans les prochaines 24 heures en province de Luxembourg.
Trois provinces sont placées en vigilance orange : le Luxembourg, Liège et Namur. Alerte jaune pour le Hainaut, le Brabant wallon et Bruxelles.

Depuis hier soir, une quinzaine de cours d'eau étaient en phase pré-alerte de crues. Ce matin vers 10h45, ceux de la province de Liège sont passés en phase d'alerte. Sont notamment concernés l'Ourthe, la Vesdre, la Hoegne, l'Amblève, la Basse-Meuse et la Berwinne. 

Les cours d'eau de la province de Luxembourg sont également passés en état d'alerte. Cela concernant notamment la Lhomme, la Lesse, la Semois, la Sûre et leurs affluents. Et en province de Namur, les affluents de la Haute-Meuse sont concernés par cet avertissement. 
 

Inquiétude au bord de la Semois

Ce matin, Florent Vanden Bergh était en direct de Bouillon, aux abords de la Semois. Il a constaté que le niveau de la Semois était encore stable, mais la rivière, en pré-alerte, fait l'objet d'une surveillance particulière. Localement, jusque 100 litres d'eau par mètre carré sont attendus en province du Luxembourg. 

Richard, un habitant, scrute avec un peu d'inquiétude le niveau de la Semois, d'autant que la rue dans laquelle il habite a déjà été inondée en janvier dernier : "La rue était bouchée, le marchand de glaces a été inondé. Je surveille, je regarde toujours l'eau, je me dis :'Tiens, elle ne bouge pas, elle ne monte pas'. On va suivre les événements, on va surveiller, il n'y a que ça à faire. La nature, c'est la nature. On ne saura rien faire d'autre". 

Jessica, une commerçante de Bouillon, confiait ce matin qu'elle scrute la rive d'en face avec appréhension. Elle sait qu'une fois que l'eau arrive à hauteur des poteaux électriques, elle doit commencer à s'inquiéter. Cela se produit en général 24 à 48 heures après les premières précipitations, en raison du ruissellement, à retardement. "C'est un stress, on doit tout bouger, tout remonter. Donc on attend", lance Jessica. 

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