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Des matières dangereuses dans les vêtements: REACH doit être amélioré, selon Test-Achats

Test-Achats estime que trop de vêtements et autres produits de grande consommation présents sur le marché contiennent encore des substances dangereuses et que le cadre réglementaire européen REACH (Registration, Evaluation and Authorisation of Chemicals) doit être amélioré, ressort-il d'une étude qui sera publiée dans le numéro de décembre du mensuel de l'association de consommateurs. REACH prévoit notamment l'enregistrement obligatoire par les fabricants ou distributeurs des substances produites ou importées, avec la transmission d'un dossier à l'agence ECHA (European Chemicals Agency). Les substances chimiques les plus dangereuses sont reprises dans une liste, qui compte actuellement plus de 80 références. Selon Test-Achats, "la réglementation REACH doit aller plus loin et interdire purement et simplement les substances extrêmement préoccupantes", soulignant qu'"il n'est pas normal que des fabricants continuent d'en utiliser sous prétexte qu'ils ont obtenu une autorisation". L'association de consommateurs rappelle qu'une révision du système REACH est prévue pour la fin de l'année. A cette occasion, elle plaide pour que les fabricants soient obligés de remplacer les perturbateurs endocriniens (causant des troubles hormonaux, comme certains phtalates) par des substances plus sûres. La semaine dernière, Greenpeace avait déjà rendu public un rapport selon lequel les vêtements de vingt marques distribuées internationalement contiendraient des matières chimiques dangereuses. L'organisation environnementale y citait notamment la chaîne Zara, dont les vêtements renfermeraient des "matières qui perturberaient non seulement le système hormonal mais qui pourraient aussi être cancérigènes". Les vêtements des marques Levi's, C&A, Mango, Calvin Klein et Jack & Jones contiendraient également des substances dangereuses, selon Greenpeace. (PVO)

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