Accueil Actu

Michel, chef d'une brasserie à Genval, se prépare à rouvrir sa terrasse: "On va devoir s'y prendre à temps"

La réouverture partielle de l'horeca, tant attendue et discutée ces derniers jours, aura lieu finalement le 8 mai, si l'évolution de la pandémie le permet. Ce jour-là, les terrasses pourront à nouveau accueillir les clients, "à condition que la situation aux soins intensifs se soit améliorée durablement", selon un schéma affiché en conférence de presse à l'issue du Comité de concertation de mercredi.

La date du 1er mai n'a donc pas été retenue par les politiques qui entendent avancer dans la vaccination avant ce déconfinement partiel. Ces annonces ont déçu le secteur qui s'attendait à pouvoir reprendre du service dès le début du mois prochain.

Au lendemain du comité de concertation, l'heure est donc désormais à l'organisation. Les restaurateurs pensent déjà à la commande des marchandises, comme nous l'explique Michel Grenier, chef de la Brasserie du Lac à Genval dans le Brabant wallon. "Il faut penser à nos fournisseurs qui vont se retrouver très vite engorgés par les commandes de tous mes confrères. On va devoir s'y prendre à temps de façon à ce qu'on puisse faire les mises en place et les préparations. Ça prend un peu de temps", nous confie-t-il. 

On reçoit déjà des appels.

Depuis la crise, plusieurs de ses employés ont renoncé à la restauration. Le gérant devra donc recruter du personnel dès que son établissement pourra accueillir des clients, en extérieur comme en intérieur. "Certains ont changé d'orientation étant donné que malgré les aides qu'on leur donnait, ils ne parvenaient pas à nourrir leur famille", regrette Michel Grenier.

Le restaurateur est bien conscient que les conditions météo vont être déterminantes pour la reprise de son activité. Afin d'offrir un "confort maximal" à ses clients, Michel Grenier prévoit la mise en place de chaufferettes et de plaids pour faire face à une temps éventuellement capricieux. "On reçoit déjà des appels" pour réserver des tables, se réjouit-il. 

Aujourd'hui, le gérant attend les protocoles sanitaires établis par les autorités en espérant que les clients soient au rendez-vous.

À lire aussi

Sélectionné pour vous