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"Supplément Corona": le secteur automobile persiste, le vice-Premier ministre dit "qu'il ne faut pas abuser" (vidéo)

Des commerces et professions libérales facturent désormais un "supplément Corona", pour compenser les dépenses supplémentaires d'hygiène et de sécurité dues à la crise du coronavirus.

De plus en plus de clients constatent avec regret des augmentations de prix pour certains produits/services. Nous avons été contacté par Pascale qui a constaté avec surprise un supplément de 25 euros pour une "désinfection de sa voiture" cette semaine.

"Chaque commerçant a le choix libre de calculer un forfait pour les coûts supplémentaires qu'il a pour réceptionner et livrer une voiture", a expliqué Filip Rylant, porte-parole de Traxio, fédération du secteur automobile et des secteurs connexes, dans l'émission C'est pas tous les jours dimanche (RTL-TVI). "Il ne faut pas oublier que chaque voiture qui entre dans un garage doit être désinfectée avant la réception et après pour la livraison. Donc, il ne s'agit pas d'un coût de matériel mais d'un coût de main d'oeuvre supplémentaire. Est-ce que cela va se généraliser? La loi stipule que les commerçants ont la liberté de le faire ou pas".

De son côté, la ministre de la Santé, Maggie de Block a formellement interdit vendredi les prestataires de soins d'apposer ces frais supplémentaires à leurs patients. "Au niveau du gouvernement, on a décidé deux choses: dans le secteur médical, on interdit les suppléments. On interviendra dans les frais, on donner une subvention au secteur médical pour prendre en charge ces suppléments. Mais pour tous les autres secteurs, nous n'avons pas l'intention d'intervenir, on laissera la liberté au commerçant d'impacter ou pas ce 'supplément corona'. Ca c'est la loi, on ne la changera pas", a indiqué David Clarinval, vice-Premier ministre, Ministre du Budget et de la Fonction publique, entre autres sur le plateau de CPTLJD. "A titre personnel, on peut se poser la question de savoir si c'est judicieux ou pas. On pense quand même qu'il ne faut pas abuser et prévenir le client de manière transparente".

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