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Ce qui ressemblait à une terrible victoire commence à devenir un échec cuisant pour les organisateurs de la Super League. Après le petit séisme provoqué par l'annonce de la Cour européenne qui jugeait illégal le veto de l'UEFA à la création de la compétition, les organisateurs de la Super League sont apparus victorieux en conférence de presse.
"Le football est libre" déclarait fièrement Bernd Reichart, le CEO de l'entreprise. Le Real Madrid, fervent défenseur du projet, "accueille avec grande satisfaction" cette décision.
Mais après l'effet d'annonce, place au concret. Quels clubs pourraient faire partie de cette nouvelle compétition. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ça ne se bouscule pas au portillon. D'emblée, l'Atlético Madrid et Manchester United se sont positionnés contre le projet, rejoints plus tard par Séville, l'Inter Milan, Valence et le Bayern Munich.
"Une attaque contre les championnats nationaux et la structure du football européen" ont d'ailleurs commenté les Bavarois. "L'Allemagne, la France, l'Angleterre, l'Italie, l'Espagne (à l'exception du Real Madrid et du FC Barcelone), etc... ne veulent pas de Super League", déclarait, lui, le club d'Axel Witsel.
Plus tard dans la journée, le Paris Saint Germain et l'Olympique de Marseille ont tenu un discours similaire.
Au niveau des fédérations, la ligue espagnole s'est tout de suite positionnée contre la Super League, rejointe plus tard par la Premier League et la Ligue de football professionnel française.
De quoi redonner confiance au président de l'UEFA, Aleksander Ceferin, qui s'est montré sans pitié. "Nous n'essaierons pas de les arrêter. Ils peuvent bien créer ce qu'ils veulent. J'espère qu'ils lanceront leur compétition de haut niveau dès que possible avec leurs deux clubs", osait-il.
Chez nous, Anderlecht nous a confié que la Super League n'était pas au programme du club, malgré l'information du média espagnol Mundo Deportivo qui allait dans ce sens.
