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Déjà suspendu deux ans dans un autre dossier, l'ancien président de la Juventus Andrea Agnelli a écopé d'une interdiction d'exercer dans le football pour une durée de 16 mois et d'une amende de 60.000 euros dans le cadre de l'affaire des salaires réglés en différés par le club turinois.
La Fédération italienne de football (FIGC) a annoncé lundi la décision du Tribunal fédéral national dans ce dossier, pour lequel la Juventus avait négocié sa peine et écopé d'une amende de 718.240 euros.
Dans cette affaire, la Juventus est accusée d'avoir annoncé officiellement le non-paiement de plusieurs mois de salaires, mais d'avoir en fait convenu avec ses joueurs, via des accords privés, d'en payer une grande partie sur un exercice comptable ultérieur. Cette manœuvre visait à baisser artificiellement les pertes dans les bilans annuels pendant la pandémie de covid-19. Le club et plusieurs anciens dirigeants avaient négocié leur peine avec le parquet de la fédération. Agnelli n'avait, lui, pas trouvé d'accord avec le parquet et a été jugé.
Agnelli, qui a démissionné de son poste en janvier après 13 ans de présidence, avait déjà été suspendu deux ans dans un autre dossier, celui des plus-values jugées artificielles lors de transferts. Cette manœuvre avait valu à la Juventus une pénalité de 10 points en championnat, ce qui l'avait fait reculer à la septième place du championnat. L'UEFA doit encore examiner la participation des 'Bianconeri' à la prochaine Conference League à la suite de cette sanction.