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Sans eux, le peloton ne passerait nulle part: les bénévoles sont là "pour les copains et la bonne ambiance"

Le cyclisme a besoin de ses personnes de l'ombre. Comme pour n'importe quelle discipline, il y a derrière les courses les plus prestigieuses de la planète des personnes passionnées, déterminées et indispensables, qui assument un rôle méconnu, mais essentiel. C'est le cas, en cyclisme, des signaleurs. Leur mission, c'est de bloquer les routes et d'indiquer les déviations aux automobilistes au moment du passage du peloton. 

Un rôle que tout le monde peut assumer, à deux conditions : avoir entre 18 et 78 ans et avoir un bon sens des responsabilités. Être signaleur, cela ne rapporte pas grand-chose d'un point de vue financier, 10 à 20€ selon les courses, voire rien du tout pour certaines épreuves. Ce qui n'effraie pas les passionnés, souvent issus du village traversé par la course. "Cela ne m'intéresse pas d'être payé pour ça. C'est le fait d'être avec les copains, la bonne ambiance. On profite un peu, bien sûr", raconte Stéphane Vermeersch, habitué de ce poste.

Pour compenser ce problème, certains refusant de venir sans salaire, une solution a été trouvée. Comme le fait de faire appel à des écoles, par exemple. L’école polytechnique provinciale de Seraing mobilise pour les classiques Ardennais, 76 élèves de sa section consacrée aux métiers de la prévention et de la sécurité. Ils sont accompagnés dans des lieux clé, s'occupent de signaler et sont cotés en fin d'épreuve. 

Pour eux aussi, il faut respecter une hiérarchie. "La police est au-dessus de nous, les organisateurs encore au-dessus. Il y a une petite hiérarchie établie avant d'arriver sur le site", confirme Loris Graindorge, élève engagé en tant que signaleur. Si les prestations des élèves seront cotées, la volonté des organisateurs est de susciter parmi eux une vocation : celle de servir la petite reine. Car sans signaleurs, plus de courses cycliste.

 

 

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