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Sander Gillé (ATP 24) et Joran Vliegen (ATP 23) étaient un peu déçus, samedi, de ne pas avoir pu se qualifier pour la finale du double au tournoi ATP 500 sur dur de Washington, doté de 2.013.940 dollars. Le duo limbourgeois s'est incliné 7-6 (8/6), 7-6 (7/4) face aux Argentins Maximo Gonzalez (ATP 33) et Andres Molteni (ATP 27) après avoir mené 5-1 et hérité d'une balle de set dans le tie-break du premier set.
"Nous n'avons pas disputé un mauvais match", a confié Sander Gillé à Belga après la défaite. "Il faisait chaud et les balles avançaient vite, ce qui réduisait les marges. C'est vrai que quand on mène 5-1 dans un tie-break, on va souvent le remporter, mais ce ne fut pas le cas cette fois. Nous avons aussi mené 4-2 dans le deuxième tie-break. Nous n'avons pas saisi l'occasion. Et peut-être commis deux, trois petites fautes que l'on aurait préféré ne pas voir. Et c'est ainsi que nous perdons ces tie-breaks contre une paire qui ramène beaucoup de balles et ne donne pas grand-chose".
Finalistes sur la terre battue de Hambourg dimanche dernier, Sander Gillé et Joran Vliegen briguaient une deuxième finale consécutive dans un ATP 500 du circuit. Cette année, ils ont remporté les tournois de Pune et d'Estoril et perdu aussi en finale à Roland Garros.
"Nous sommes forcément un peu déçus, car il y avait certainement moyen", a poursuivi le droitier de Hasselt. "Maintenant, nous étions arrivés ici sans attentes. Aucune préparation sur dur, un décalage horaire à digérer, une autre météo après le froid et la pluie de Hambourg. Nous avons battu deux très bonnes équipes et perdu contre une troisième. Nous nous sommes bien adaptés, le niveau était là et nous avons atteint une nouvelle demi-finale. Le bilan est donc positif".