La Russie s'est dite disposée à des négociations directes avec l'Ukraine. En ce sens, la Turquie se positionne comme médiateur et son président a appelé Vladimir Poutine afin de proposer d'organiser la rencontre.
En Turquie, depuis 10 jours, des centaines de milliers de personnes bravent l'interdit et manifestent contre le régime turc... mais la répression est sévère. Des manifestants et des journalistes sont arrêtés, le tout dans une certaine indifférence de la communauté internationale.
Après une vague d'arrestation inédite en Turquie, dont celle du maire d'Istanbul Ekrem Imamoglu, c'est son avocat qui aurait été arrêté "pour des motifs inventés de toutes pièces".
Des milliers de personnes encore rassemblés dans les rues hier soir à Istanbul pour manifester contre l'emprisonnement du maire de la ville. La contestation ne faiblit pas depuis l'arrestation d'Ekrem Imamoglu mercredi dernier. Mais pourquoi cette arrestation ?
Cinquante-six personnes, accusées d'avoir encouragé les mouvements de protestation via les réseaux sociaux, ont été arrêtées par les forces de l'ordre turques, a rapporté samedi l'agence étatique Anadolu.
Des milliers de personnes se sont rassemblées devant la mairie d'Istanbul vendredi soir, pour protester contre l'arrestation du maire du parti d'opposition. 300.000 manifestants étaient là, selon ce parti. Plusieurs incidents ont éclaté. La police a dû utiliser des canons à eau. Quelque 343 personnes ont été appréhendées.