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Les enseignants francophones entament dès lundi une semaine d’actions tournantes pour dénoncer les réformes du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Mécontent des réformes engagées par le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, le front commun syndical du secteur de l'enseignement programme dès lundi une semaine d'actions tournantes qui devraient perturber le bon fonctionnement des écoles.
Ce nouveau mouvement de grogne des enseignants débute lundi par les provinces de Liège et du Luxembourg.
À l'école Saint-Barthélemy (Liège), où nous nous sommes rendus ce matin, il y a des piquets de grève devant l'établissement pour informer les passants, les élèves et également les enseignants qui ne prennent pas part au mouvement. Pas de panique toutefois : les établissements organisent partout des garderies s'il n'y a pas cours.
Dans la Cité ardente, les enseignants manifesteront sur la montagne de Bueren. À Bastogne, ils diront "Nuts!" aux réformes de la ministre Glatigny, en écho à la célèbre réplique du général Anthony McAuliffe prononcée en décembre 1944.
Mardi, ce sera au tour des provinces de Namur, du Brabant wallon ainsi qu'à la Région Bruxelles-Capitale de passer à l'action. Une manifestation est notamment prévue devant le siège du gouvernement à Bruxelles. À Namur, les profs occuperont la Citadelle.
Enfin jeudi, un "carnaval des sacrifiés" est programmé à Mons, dans la province du Hainaut.
Les syndicats ont également décidé d'éditer une "gazette" à l'attention de la population. Tirée à plusieurs milliers d'exemplaires, celle-ci contiendra plusieurs témoignages d'enseignants partageant la réalité de leur métier.
Cette gazette sera distribuée le mercredi devant les écoles, sur les marchés et des points de passage de Wallonie et de Bruxelles.
Le front commun des enseignants s'oppose aux mesures d'économies décidées dans l'enseignement qualifiant ainsi que la réforme du statut des profs programmée par le nouveau gouvernement MR-Engagés.
Les syndicats avaient déjà organisé un premier jour de grève en novembre, suivi de deux jours de grève les 27 et 28 janvier.
Le 27 janvier, plus de 30.000 profs et élèves avaient défilé dans les rues de la capitale, signe d'une forte mobilisation du secteur.


















