L'ancien président sud-coréen Yoon Suk Yeol est inculpé pour abus de pouvoir, a annoncé le parquet ce jeudi matin. Le dirigeant déchu est visé par plusieurs enquêtes depuis sa tentative ratée en décembre d'imposer la loi martiale dans le pays, en envoyant l'armée au parlement.
Yoon Suk Yeol, le président controversé de la Corée du Sud, qui avait tenté d'instaurer la loi martiale dans la nuit du 3 au 4 décembre 2024, vient finalement d'être destitué par la Cour constitutionnelle.
Après des mois de tensions politiques, le dénouement tombe en Corée du Sud. Le président est finalement destitué, après avoir tenté d'instaurer la loi martiale début décembre.
Yoon Suk Yeol, ex-procureur devenu président, devient le premier chef d’État sud-coréen en exercice arrêté. Accusé de rébellion après avoir tenté d’imposer la loi martiale, son mandat bascule entre scandales et descente politique fulgurante.
Un président déchu retranché dans sa résidence et résistant à son arrestation, des centaines de ses partisans rassemblés devant, un face à face tendu entre services de sécurité: la Corée du Sud a vécu vendredi un nouvel épisode d'invraisemblable chaos.
Un tribunal sud-coréen a émis mardi un mandat d'arrêt contre le président déchu Yoon Suk Yeol, pour le forcer à comparaître devant les enquêteurs qui veulent l'interroger sur sa tentative ratée d'imposer la loi martiale.
Le parquet sud-coréen a accusé samedi le président déchu Yoon Suk Yeol d'avoir autorisé l'armée à ouvrir le feu pour entrer au Parlement lors de sa tentative ratée d'imposer la loi martiale, à l'origine d'une grave crise politique.