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Un drame familial s'est produit lundi soir à Apples, dans le canton de Vaud, en Suisse. Réagissant à l'appel d'un voisin, la police a découvert les corps d'un homme, d'une femme et d'un adolescent de 13 ans dans une maison. Il s'agit de ressortissants belges: Michael, Agnès et leur fils de 13 ans, Ryan, tous originaires de Nivelles et résidant en Suisse depuis 5 ans.
Vers 21h45, un habitant du village a fait appel à la centrale d'engagement de la police cantonale vaudoise. Il s'inquiétait de ne plus voir de mouvement dans la maison voisine, ce qui n'était pas normal. Rapidement dépêchés sur place, les gendarmes ont découvert les trois corps.
Le père a laissé une lettre d'adieu
Selon des informations rapportées par 24heures.ch, le père de famille a laissé une lettre d'adieu. Celle-ci est en cours d'analyse mais évoque des raisons professionnelles. Tout porte donc à croire qu’il s’agit d’un double meurtre commis par le père qui aurait par la suite mis fin à ses jours. "Les examens de la dépouille de la mère et de leur fils unique permettent d'exclure définitivement le recours à une arme à feu ou un couteau. Tout homicide par strangulation a aussi été écarte, tout comme l'usage d'un objet contondant", rapporte 24heures.ch. Le corps de la femme et du fils ont été découverts dans une chambre à l'étage. Celui du père se trouvait au rez-de-chaussée.
L'intoxication par absorption massive de médicaments privilégiée
L'intoxication par absorption massive de médicaments privilégiée
L'éventualité d'un ou plusieurs homicides par étouffement a été envisagée. "S'il s'agissait de décès au cyanure, il y aurait des signes visibles tels que les lèvres bleutées", rapporte le premier procureur de La Côte, Jean-Marie Ruede. Selon le quotidien, l'intoxication par absorption massive de médicaments est privilégiée.
Selon les premiers éléments recueillis par des médias suisses, le père de famille travaillait dans le milieu pharmaceutique. Sa firme avait été rachetée il y a 6 mois et il ne s'y plaisait plus. 24heures.ch rapporte qu'il était en arrêt de travail depuis quelques temps. Dans sa lettre, le père décrit son mal-être et que "La vie n'était plus possible". Selon 7sur7, son épouse, Agnès, avait été diagnostiquée atteinte d'un cancer du sein un an plutôt, mais rien n'indique qu'elle était au courant des projets macabres de son époux.
"Je n'ai jamais rien vu de particulier entre eux"
La famille, unie, affiche de nombreuses photos de vacances, toujours un grand sourire au lèvres. Il s'agissait de personnes discrètes, selon les voisins. Le couple s'était rencontré dans le club d'athlétisme de Nivelles il y a plus de trente ans. "Des personnes très discrètes, très gentilles. Ça me surprend, bien sûr, parce que je n'ai jamais rien vu de particulier entre eux. Toute l'époque où ils ont été au club, je n'ai jamais vu de dispute, je n'ai jamais rien vu", explique Noël Leveque, président du cercle athlétique du Brabant wallon.
Le bourgmestre a appelé la mère d'Agnès, "tout à fait effondrée"
Selon les premiers éléments recueillis par des médias suisses, le père de famille travaillait dans le milieu pharmaceutique. Sa firme avait été rachetée il y a 6 mois et il ne s'y plaisait plus. 24heures.ch rapporte qu'il était en arrêt de travail depuis quelques temps. Dans sa lettre, le père décrit son mal-être et que "La vie n'était plus possible". Selon 7sur7, son épouse, Agnès, avait été diagnostiquée atteinte d'un cancer du sein un an plutôt, mais rien n'indique qu'elle était au courant des projets macabres de son époux.
"Je n'ai jamais rien vu de particulier entre eux"
La famille, unie, affiche de nombreuses photos de vacances, toujours un grand sourire au lèvres. Il s'agissait de personnes discrètes, selon les voisins. Le couple s'était rencontré dans le club d'athlétisme de Nivelles il y a plus de trente ans. "Des personnes très discrètes, très gentilles. Ça me surprend, bien sûr, parce que je n'ai jamais rien vu de particulier entre eux. Toute l'époque où ils ont été au club, je n'ai jamais vu de dispute, je n'ai jamais rien vu", explique Noël Leveque, président du cercle athlétique du Brabant wallon.
Le bourgmestre a appelé la mère d'Agnès, "tout à fait effondrée"
"J'ai eu un contact avec la maman d'Agnès, à qui j'ai téléphoné hier, pour évidemment, présenter mes condoléances", a expliqué Pierre Huart, bourgmestre de Nivelles, au micro RTL INFO. "Elle m'a paru tout à fait effondrée. L'information était assez récente, donc j'ai convenu avec elle de la revoir d'ici quelques jours".
"La maman d'Agnès est dans l'incompréhension la plus totale", écrit 7sur7. Elle n'était pas au courant que son gendre avait des problèmes au travail. "Il avait juste une santé un peu fragile. Mais qu'a-t-il fait?", s'interroge cette mère et grand-mère effondrée