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(Belga) Une quarantaine de personnes, selon l'estimation de la police de Bruxelles-Ixelles, ont pris part jeudi, de 16h00 à 18h00, à une assemblée citoyenne sur la place St-Jean, située à proximité du parlement bruxellois.
La mise aux enchères des licences 5G est mise en œuvre et de premières discussions sur le cadre législatif ont déjà eu lieu au parlement bruxellois. Les participants et participantes en appellent toutefois aux communes pour préserver des zones sans 5G. Ils ont aussi demandé à ce que davantage d'études visant à évaluer l'impact des ondes et de l'hyperconnectivité sur la santé soient réalisées. "Cela pourrait prendre moins d'énergie de télécharger un film de haute qualité avec la 5G, mais il y a un effet rebond, car cela donne envie de plus l'utiliser", remarque Sébastien Gratoir membre du réseau des Actrices et Acteurs des Temps Présents. "En Chine par exemple, ils coupent la 5G la nuit tellement cela a un coût énergétique énorme." Il a aussi été question du coût environnemental de l'extraction des métaux, nécessaires à la fabrication des smartphones et autres appareils connectés qui sont régulièrement optimisés. Les avancées encore limitées au niveau du recyclage de ces matières premières ont aussi été abordées. Plusieurs acteurs de mouvements partageant ces réticences sur la 5G, parmi lesquels Inter-Environnement Bruxelles (IEB) et Justice & Paix, ont pris la parole. À l'issue de l'assemblée citoyenne, un groupe a participé à une balade de repérage des caméras et antennes GSM dans le centre-ville. (Belga)