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"De nouvelles mesures budgétaires sont nécessaires pour réduire la dette belge"

De nouvelles mesures budgétaires sont "nécessaires" afin de "minimiser les conséquences négatives de l'endettement sur l'économie belge", met en garde mercredi l'OCDE dans un rapport sur les perspectives mondiales. D'après l'institution, le déficit budgétaire se détériorera en 2023 (à 5,2%) et devrait se maintenir à un niveau élevé en 2024 (4,6%).

La croissance réelle du PIB devrait ralentir à 0,9% en 2023, avant de se redresser à 1,4% en 2024. "L'inflation, le resserrement des conditions de financement et le climat d'incertitude pèseront sur l'économie belge, tandis que le ralentissement du commerce international ainsi que les coûts énergétiques et salariaux affecteront les exportations nettes", avance l'OCDE. En revanche, la mobilité du marché du travail et l'indexation automatique des salaires constituent des moyens de soutenir l'activité.

L'inflation, quant à elle, devrait refluer à 4% en 2023 et à 3,7% en 2024. Toutefois, l'inflation sous-jacente (qui ne tient pas compte de l'évolution des prix des produits énergétiques et des produits alimentaires non transformés, NDLR) devrait rester supérieure à l'inflation globale, tant en 2023 (6,8%) qu'en 2024 (4,1%).

D'après ce rapport, le Plat pays détient le sixième taux d'endettement le plus important (104,6% en 2023) au sein de l'Union européenne. "La Belgique devra faire face à une hausse de ses dépenses futures en raison du vieillissement de la population, de la transition climatique et de la remontée des taux d'intérêt. Une dette élevée restreint les possibilités d'investissement public, y compris pour les infrastructures nécessaires à la réduction de la dépendance aux énergies fossiles", analyse l'OCDE.

Cette dernière estime par ailleurs que les risques de black-out électrique sont limités en Belgique. Le pays occupe une position centrale au sein des réseaux énergétiques européens, abrite un grand terminal de GNL et dispose d'installations d'énergie nucléaire qui couvrent environ 40% de la consommation d'électricité".

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