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La cour d'assises de Liège a poursuivi vendredi le procès de Shqiprim Avdyli, un Liégeois âgé de 33 ans accusé d'avoir commis le meurtre de son épouse, Fatlinda Bungu. L'ex-époux de la victime a décrit une femme gentille mais dotée d'un réel tempérament.
Les faits reprochés à l'accusé se sont déroulés le 10 janvier 2019 à Herstal. Fatlinda Bungu (32 ans), l'épouse de l'accusé, avait été retrouvée morte asphyxiée. Shqiprim Avdyli avait prétendu l'avoir retrouvée dans cet état à son retour dans l'habitation qu'ils occupaient rue des Cerisiers à Herstal.
Shqiprim Avdyli évoquait un possible suicide par ingestion médicamenteuse. Des médicaments avaient été retrouvés dans la gorge de la victime lors d'une tentative de réanimation par les services de secours, mais les analyses médicales et l'autopsie avaient révélé une absence d'intoxication médicamenteuse et conclu à un décès par asphyxie.
Le premier mari de Fatlinda Bungu, père de ses deux enfants, a confirmé qu'ils s'étaient mariés en 2006. Des disputes ont éclaté entre eux en 2018 et ont provoqué leur séparation à la suite de jalousies importantes. C'est aussi à cette époque que Fatlinda Bungu avait fait la connaissance de Shqiprim Avdyli. Cette rencontre a précipité le divorce du premier couple.
Selon le père des enfants, Shqiprim Avdyli participait à leur éducation et élevait bien les enfants. Ces derniers semblaient en bonne entente avec lui.
Le témoin a aussi décrit son ex comme une belle femme, gentille, avec du tempérament. "Elle avait un bon cœur. Elle était parfois expansive et explosive. Avec son caractère, elle pouvait vite se fâcher et prononcer des mots percutants. Elle avait des périodes agressives, mais, au bout de 30 minutes, elle se calmait aussi vite qu'elle avait explosé.", a-t-il expliqué.
Les auditions des témoins reprendront lundi matin.