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Huit enseignants d'une école sportive d'Hasselt, dans la province de Limbourg, ont été temporairement suspendus après avoir échangé des messages à caractère raciste et homophobe à l'égard d'élèves et d'autres enseignants sur un groupe Whatsapp privé. Le parquet du Limbourg a ouvert une enquête, a confirmé mercredi sa porte-parole Marijke Teunis.
Les services de police n'ont pour l'instant reçu aucune plainte, mais le parquet s'est renseigné pour savoir si ces faits constituent une infraction au code pénal, indique sa porte-parole. "Il s'agit d'un sujet socialement sensible", a-t-elle commenté avant d'indiquer que la police locale "a reçu l'ordre de collecter des éléments".
Le parquet n'a pour l'instant pas connaissance du contenu de ces échanges sur Whatsapp. Cette enquête "est distincte de l'enquête disciplinaire de l'école", a ajouté la porte-parole. Et de rappeler que "la présomption d'innocence est de toute façon primordiale".
La divulgation de ces messages a entraîné la suspension temporaire de huit professeurs. Une cellule d'enquête interne au réseau auquel appartient cet établissement examinera l'affaire.
