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Le tribunal de l'entreprise de Liège a consacré mardi une longue audience de débats dans le dossier de la reprise des actifs de Liberty Steel. Le tribunal doit choisir entre trois offres de reprise. Une décision sera connue vendredi.
Trois offres de reprise ont été formulées. Deux de ces offres sont partielles et ont été émises par le sidérurgiste ArcelorMittal (qui reprendrait 127 travailleurs), propriétaire avant l'arrivée de Liberty en 2019, et par le consortium NLMK/Marcegaglia (qui reprendrait 97 personnes). Ces repreneurs potentiels marquent un intérêt pour le site de Flémalle. Une troisième offre est déposée par Liberty Steel, via sa filiale roumaine Liberty Galati pour l'ensemble des actifs et des 582 travailleurs.
Plusieurs critères sont à prendre en compte pour déterminer le repreneur, comme le plan industriel, le plan financier et les offres de rachat mais aussi le caractère discriminant ou non des critères d'âge et de santé des travailleurs dans la sélection opérée.
"L'auditeur considère qu'il ne faut retenir aucune des trois offres. Celles d'ArcelorMittal et de NLMK/Marcegaglia parce qu'elles sont discriminatoires, et la troisième parce que Liberty Galati n'apporte pas les garanties nécessaires. Ce serait une décision qui engendrerait un dépôt de bilan. Ce n'est pas ce que nous attendions", indique Jordan Atanasov, secrétaire régional de la CSC métal.
L'audience de mardi s'est déroulée dans une salle comble et surchauffée par la présence d'au moins 150 travailleurs intéressés par la décision. Cette décision interviendra vendredi.