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Procès Pharmaceutica: les débats suspendus pour examiner une reconnaissance de culpabilité

Le tribunal correctionnel de Liège a suspendu lundi matin la première audience de débats au fond du procès "Pharmaceutica" pour examiner une reconnaissance préalable de culpabilité signée par l'un des 37 prévenus poursuivis dans ce dossier concernant un trafic international de produits stupéfiants. Celui-ci sera entendu dans l'après-midi avant que le tribunal ne statue sur son sort.

L'audience a débuté avec le réglage de quelques points techniques : dépôts de nouvelles pièces au dossier, demande de traduction du néerlandais au français, problèmes de lecture de certains documents sur des CD...

Au vu des nouvelles pièces versées au dossier, le président du tribunal a d'ores et déjà indiqué que l'audience prévue mardi n'aurait pas lieu afin de donner aux parties le temps de prendre connaissance de ces documents. Les débats reprendront donc jeudi.

Le procureur fédéral a également déposé une reconnaissance préalable de culpabilité signée par l'un des prévenus. Le président a donc suspendu l'audience pour la matinée, le temps que le tribunal prenne connaissance de cette convention. Le prévenu concerné sera entendu à la reprise des débats, à 14h00, après quoi le tribunal devra homologuer ou non l'accord signé avec le procureur.

Cette affaire, surnommée "Pharmaceutica", concerne un trafic international de produits stupéfiants mis au jour à l'issue d'une enquête de trois années. Les enquêtes policières avaient été menées en région liégeoise ainsi que dans le Limbourg et en Flandre orientale.

La drogue, de la cocaïne, arrivait de Colombie et transitait par les ports d'Anvers ou de Rotterdam. Pas moins de 1,9 tonne de cocaïne avait été saisie pour une valeur de 80 millions d'euros.

Le procès se déroule devant le tribunal correctionnel de Liège, division Verviers, siégeant exceptionnellement au palais de justice de Liège en raison des mesures de sécurité exceptionnelles déployées. Trente-sept prévenus comparaissent, dont une quinzaine sont détenus.

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