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Grogne des médecins généralistes wallons pour défendre des conditions justes de garde

Les médecins généralistes de Wallonie feront part de leur mécontentement au sujet des gardes qui leur sont imposées lors de manifestations simultanées dans une dizaine de villes au sud du pays mercredi matin. Ils réclament des "conditions justes et supportables pour assurer ce service".

lls manifesteront à 11h00 à Arlon, Charleroi, La Louvière, Liège, Mons, Namur, Ottignies, Tournai et Tubize. Pour autant, il ne s'agit pas d'un appel à la grève ni "d'une prise d'otage des patients ou des soins", assure le docteur Guy Delrée, président de la Fédération des associations de médecins généralistes de la Région wallonne (FAGW). "Les médecins s'arrangeront entre eux pour se remplacer mutuellement pour assurer la continuité des soins", rassure-t-il à la veille de ces manifestations.

De nouvelles règles pour les gardes de nuit en médecine générale sont d'application depuis le 1er mars suivant une circulaire du gouvernement fédéral. "Cela veut dire que nous sommes réveillés toutes les nuits pour des plaintes qui peuvent attendre le lendemain. Avant que ce tri ne nous soit enlevé, nous n'étions appelés que pour quelques situations qui le nécessitaient réellement. Cette décision (et bien d'autres) a été prise sans nous consulter", expliquent les médecins généralistes dans une lettre aux patients.

Les praticiens revendiquent le maintien d'un tri de qualité via le numéro de garde 1733 destiné à l'aide médicale non urgente et, notamment, un retour au tri sélectif en "nuit profonde" entre 23h00 et 08h00 du matin. Ce tri devrait concerner tous les appels et il ne devrait pas y avoir de postes médicaux de garde (PMG) ouverts sans tri préalable, demandent les médecins.

Les docteurs se disent inquiets alors qu'"une surcharge lors des gardes de nuit entraîne une fatigue telle chez le médecin qu'il pourrait offrir une moins bonne qualité de soins en journée".

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