Partager:
Le gouvernement bruxellois commence à y voir plus clair sur les règles d'encadrement des engins en libre service, tels que les trottinettes appelées à entrer en application d'ici l'année prochaine. En l'état actuel du dossier, le nombre maximum de trottinettes autorisées sera plafonné à 8.000 (actuellement 21.000) dans le futur appel d'offres. C'est bien moins qu'initialement envisagé. Idem pour le nombre d'opérateurs qui sera limité à deux à l'issue de l'appel d'offres 2024-2027.
Il y aura aussi des limites drastiques pour d'autres engins de mobilité partagée en libre service (vélos, vélos-cargos,...). Enfin, le principe des "dropzones" sera étendu à l'ensemble du territoire de la Région bruxelloise à partir de janvier prochain, avec des amendes/redevances plus corsées en fonction de la nécessité de déplacement, ou d'enlèvement de l'engin abandonné en dehors de celles-ci.
Si cela ne suffit pas, il n'est nullement exclu de passer à une interdiction pure et simple dans une phase ultérieure, conformément à ce qu'avait laissé entendre la ministre de la Mobilité Elke Van den Brandt (Groen), en commission du Parlement bruxellois il y a plusieurs semaines. .
Le gouvernement bruxellois a adopté jeudi, dans ce sens, en deuxième lecture, le projet d'arrêté portant exécution de l'ordonnance du 29 novembre 2018 relative "au partage de modes transports partagés en flotte libre".
Les différences avec l'avant-projet déposé en tant que pièce à casser soumise à concertation avec de nombreux acteurs de la mobilité, dont les communes et les zones de police, sont significatives.
Le projet d'arrêté doit encore être soumis au Conseil d'Etat avant une troisième et dernière lecture, mais à présent, le gouvernement le soutient à l'unisson.