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Un accord bilatéral autour du transport et du stockage de CO2 a été signé à Anvers jeudi après-midi, en marge de la visite d'État néerlandaise en Belgique. Il s'agit d'un "Memorandum of Understading" (MoU), un document dans lequel les parties exposent leurs intentions sans obligation juridique.
Cet accord a été signé par le ministre fédéral de la mer du Nord Vincent Van Quickenborne, la ministre flamande de l'Environnement et de l'Énergie Zuhal Demir, le ministre wallon du Climat et de l'Énergie Philippe Henry et la ministre néerlandaise des Affaires économiques et du Climat Micky Adriaansens.
Le document traite principalement des modalités pratiques du transport et du stockage du CO2 entre la Belgique et les Pays-Bas. Un tel accord avait déjà été conclu entre notre pays et le Danemark en septembre 2022.
Cette technologie, également connue sous le nom de "Captage et stockage du carbone" (CSC), se concentre sur le captage, le transport et le stockage du dioxyde de carbone (CO2) provenant des industries et des centrales électriques utilisant des combustibles fossiles.
Le processus prévoit la capture des émissions de CO2 qui sont ensuite transportées vers des sites de stockage, tels que des formations souterraines ou des gisements vides de pétrole ou de gaz. Le dioxyde de carbone y est stocké de façon permanente, ce qui l'empêche de pénétrer dans l'atmosphère et donc de contribuer à l'effet de serre.
"Le potentiel du CSC est énorme", affirment les signataires. "Lorsque les émissions de gaz à effet de serre ne peuvent être évitées, cette technologie a le potentiel de réduire drastiquement les émissions des principales sources industrielles, contribuant ainsi à atteindre les objectifs ambitieux de l'accord de Paris."
L'une des options envisagées consiste à stocker le CO2 dans les gisements de gaz vides de la mer du Nord.