Partager:
Le collège des bourgmestre et échevins de Saint-Josse a annoncé mardi le retrait de sa décision "revoyant les attributions des échevins pour des raisons de forme mais pas de fond", a indiqué mardi la commune, dans un communiqué.
"Les faits à l'origine de la décision qui a été retirée continuent à interpeller le collège. Il envisage donc de lancer une procédure à l'occasion de laquelle les échevins concernés seront entendus et au terme de laquelle toutes les mesures appropriées pourraient être prises", a ajouté la commune sans autre explication.
A bonne source, on a appris par ailleurs que la tutelle régionale, vers laquelle s'était tourné un des échevins concernés pour demander l'annulation en urgence de la décision, n'y a pas donné suite, principalement parce qu'il s'agit d'une mesure d'organisation interne du collège et que cette matière n'est pas réglée en tant que telle par la nouvelle loi communale.
Trois échevins PS de la commune de Saint-Josse, à savoir, Philippe Boiketé, Nezahat Namli et Loubna Jabakh s'étaient vu retirer certaines de leurs compétences il y a deux semaines.
La commune invoquait alors "des faits sérieux tels que l'absentéisme répété lors des séances du collège et du conseil, l'absence de rigueur et de transparence dans le suivi des dossiers, les charges ad hominem ou encore l'absence de considération de l'intérêt général, des objectifs de la Note de Politique générale et de la collégialité".
"Nous attendons plus de sérieux dans la gestion future des compétences qui sont encore à charge des échevins défaillants", avait alors commenté le bourgmestre Emir Kir.
Les trois échevins socialistes avaient répliqué que la décision prise ne faisait que confirmer une situation de fait, le bourgmestre n'ayant "eu de cesse de nous bâillonner dans nos compétences depuis son exclusion du PS et surtout ces derniers mois".