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Les femmes qui utilisent le Mammoquiz, l'autotest en ligne de l'asbl Pink Ribbon ont plus de chances de détecter un cancer du sein à temps que la moyenne de la population féminine, selon les résultats issus de l'analyse des 15.000 premiers questionnaires complétés sur internet et dévoilés jeudi par l'association.
Lancé en octobre 2022, le Mammoquiz qui permet aux femmes de déterminer leur niveau de vigilance face au cancer du sein a déjà été consulté 30.000 fois et complété à 15.000 reprises en intégralité, souligne Pink Ribbon qui a ensuite analysé les résultats et les a comparés à ceux de l'enquête menée l'été dernier auprès de 1.000 femmes belges.
Il en ressort donc que les trois quarts des femmes qui ont répondu au Mammoquiz sont vigilantes et bien informées par rapport au cancer du sein, poursuit l'association. "Seules 3 % adoptent la politique de l'autruche, contrôlent rarement leurs seins et connaissent mal les signaux d'alarme du cancer du sein" alors que ce chiffre était d'un quart dans l'enquête réalisée auprès de la population générale, rappelle-t-elle.
Par ailleurs, la peur du cancer du sein ne touche que 1% des personnes qui pratiquent l'autopalpation, alors qu'elle concerne 10 % de la population générale. Le groupe qui porte peu d'attention à ses seins est également beaucoup moins important parmi celles qui ont répondu au Mammoquiz: 3% contre 8 %.
Les autotests tels que le Mammoquiz sont cependant encore trop rarement utilisés par les personnes qui en tireraient un réel bénéfice, selon Pink Ribbon qui relance pour cette raison son Mammoquiz.Car "pour être bien informée sur le cancer du sein, il faut commencer par s'informer soi-même", conclut l'association.