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La réunion entre les représentants syndicaux du personnel des services d'aide et de protection de la jeunesse et le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a été "positive", a concédé mercredi Pierre Boulanger, secrétaire permanent à la CSC. Cette rencontre s'est tenue dans la foulée d'une manifestation pour réclamer des solutions structurelles au manque d'effectifs et de places dans les institutions pour les mineurs en difficulté ou en danger.
"Nous avons été entendus" par les cabinets de la ministre francophone de l'Aide à la jeunesse, Valérie Glatigny, de son collègue du Budget et de la Fonction publique Frédéric Daerden et du ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles Pierre-Yves Jeholet, présents à la réunion mercredi. "L'enveloppe de 6,5 millions d'euros" négociée en 2013 a été confirmée. "Nous avons obtenu les 47 équivalents temps plein" promis aux services agréés, "et des promesses", a soupiré le syndicaliste. "Mais le personnel ne croit plus aux promesses du gouvernement. Je ne parierais donc pas sur une accalmie à la rentrée."
"Pour couvrir les besoins minimums en places, le secteur nécessite un refinancement de 150 millions d'euros par an. C'est intenable pour la Fédération Wallonie-Bruxelles, la solution ne pourra donc pas venir de cette entité", expose le représentant syndical. "Le gouvernement a donc proposé une table ronde avec les autres pouvoirs." Cette entrevue ne se tiendra pas avant le 15 septembre au bas mot, estime Pierre Boulanger. "Après la démission de Mme Glatigny, sa remplaçante (Françoise Bertieaux, NDLR) devra prendre ses marques", rappelle le syndicaliste.
Venus de Verviers, Charleroi, Tournai ou encore Nivelles, les quelque 300 travailleuses et employés de la fonction publique avaient mis le cap sur la capitale, devant les fenêtres du gouvernement place Surlet de Chokier, après une série d'actions initiée le 22 juin à Charleroi.