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Nouvelles règles pour les logements Airbnb à Bruxelles: "Souvent, c'est la fiesta en permanence"

Le ministre-président de la région bruxelloise était l'invité de Martin Buxant sur bel RTL ce mardi 21 novembre. Il a notamment abordé la question des logements Airbnb dans la capitale.

Rudi Vervoort était l'invité de Martin Buxant dans la Matinale sur bel RTL. Le ministre-président de la région bruxelloise a notamment évoqué la situation des logements Airbnb dans la capitale. Un projet d’ordonnance a été approuvée en troisième lecture par le gouvernement bruxellois fin septembre. L’exécutif régional assure ainsi vouloir réguler le logement touristique non hôtelier dans la capitale. 

Alors je voulais revenir avec vous sur une nouvelle règle, cela s’appelle une ordonnance en région bruxelloise, qui va entrer en vigueur pour encadrer la ruée vers les logements Airbnb et l’hébergement touristique "sauvage". Il y en a de plus en plus à Bruxelles ? 

"C’est un phénomène que l’on rencontre dans toutes les villes et qui a pour effet principalement de chasser les habitants des centres historiques. Pourquoi ? Parce que le rapport à l’argent fait que c’est plus rentable de louer via Airbnb que par une location classique." 

Donc, cela va être de plus en plus contrôlé ? Par qui ? 

"Ce que l’on vise nous c’est d’abord de protéger le logement, c’est légitime, il faut qu’on ait des habitants y compris dans le centre-ville. Il y a des centres qui sont morts. Il faut que les habitants puissent aussi vivre dans des conditions acceptables puisque souvent quand vous avez des Airbnb dans des immeubles c’est la fiesta en permanence." 

Donc, il y a des nuisances ? 

"Oui, il y a des nuisances. Et puis, pour les touristes aussi, il y a des questions de sécurité. Il faut que ces logements correspondent à certaines normes de sécurité."

C’est de la concurrence déloyale aussi pour le secteur hôtelier Rudi Vervoort tous ces Airbnb qui se développent ?

"Il faut poser la question au secteur hôtelier et il vous dira que oui. Pour autant, on ne doit pas rejeter de manière totale la location collaborative, puisque c’est de cela que l’on parle aussi, comme les Uber et autres. Il faut pouvoir trouver un juste équilibre et surtout préserver l’habitat." 
 

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