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Pénurie de places dans l'enseignement primaire néerlandophone à Bruxelles

La demande de places dans l'enseignement primaire néerlandophone à Bruxelles dépassera encore l'offre au cours de l'année scolaire 2024-2025. Aucune place n'a été trouvée pour 2.815 enfants à la fin de la période d'inscription.

Plus de 500 nouvelles places seront toutefois ajoutées au cours de la prochaine année scolaire, portant à 39.324 le nombre de places disponibles, selon la plateforme de concertation locale pour l'enseignement néerlandophone à Bruxelles, LOP Brussel.

Au total, 6.001 dossiers d'inscription ont été introduits, ce qui signifie qu'il n'y a pas de place pour près de la moitié d'entre eux à Bruxelles.

Les parents qui ont introduit un dossier ont reçu une réponse mardi. Les parents de 3.186 enfants ont reçu une réponse positive et 70% d'entre eux peuvent intégrer l'établissement de premier choix.

C'est dans l'enseignement maternel que la LOP Brussel constate le plus de refus. Ce problème de capacité "ne doit pas disparaître de l'agenda, compte tenu de l'importance de l'éducation préscolaire en termes de participation éducative", a-t-elle estimé.

Outre le manque de places, Bruxelles, plus encore que la Flandre, connaît une importante pénurie d'enseignants. "Cela ne sert à rien d'avoir des infrastructures scolaires appropriées s'il n'y a personne devant la classe."

Les enseignants bruxellois constatent que la situation se dégrade de jour en jour, tant d'un point de vue quantitatif que qualitatif, selon la plateforme de concertation locale. En raison de la pénurie, les écoles ne peuvent plus choisir entre différents candidats. Il manque en outre "de candidats bien formés et dotés d'un profil adapté".

C'est pourquoi la LOP Brussel préconise de poursuivre les initiatives existantes, mais en plus d'une politique qui "tienne compte de la spécificité métropolitaine".

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