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"Nous sommes absolument convaincus que Bruxelles doit être simplifiée, qu'il doit y avoir une véritable réforme de l'Etat avec moins de politiciens, moins de structures et plus de responsabilités. En parallèle, les droits des néerlandophones dans cette ville doivent être préservés", a déclaré mardi le secrétaire d'État bruxellois Pascal Smet (one.brussels-Vooruit), en réaction aux propositions de l'Open VLD.
M. Smet, ainsi que le ministre de l'Open VLD, Sven Gatz, font partie du gouvernement bruxellois et du collège de la Vlaamse Gemeeschapscommissie (VGC).
Le ministre bruxellois Sven Gatz et la secrétaire d'État fédérale Alexia Bertrand ont fait approuver par le congrès des Libéraux flamands de la capitale un certain nombre de propositions: réduire la taille du parlement bruxellois de 89 à 50 sièges avec des listes bilingues, simplifier les structures communautaires et encourager la fusion des communes de moins de 100.000 habitants,
M. Smet estime qu'il est important de veiller à préserver les droits des néerlandophones. "L'éducation et la culture sont basées sur la langue. Les néerlandophones doivent bénéficier d'un enseignement néerlandais de qualité, tout comme les francophones. Mais cet enseignement doit être beaucoup mieux coordonné. Les structures permettant de le garantir sont d'une importance secondaire et la VGC n'est pas l'essence du problème".
Pour one.brussels-Vooruit, il faut une simplification drastique des structures politiques et administratives.
De son côté, le chef du groupe PS au parlement bruxellois, Ridouane Chahid a affirmé, dans un communiqué, que "fusionner les communes n'améliorera pas le quotidien des Bruxellois.es. C'est un épouvantail qu'utilisent ceux qui ne connaissent rien à la gestion locale ou sont frustrés de ne pas y être".
Selon le chef de file socialiste, aussi bourgmestre ff d'Evere, si les communes n'avaient pas répondu présentes lors de la crise sanitaire, les conséquences auraient été bien plus graves encore.