Partager:
C’est une infraction de troisième degré, mais elle reste largement commise. Chaque jour en Belgique, 220 feux rouges sont franchis illégalement, selon l’Agence wallonne pour la sécurité routière. Un comportement à risque qui entraîne chaque année près de 260 accidents avec victimes, soit près de 400 personnes touchées.
Brûler un feu rouge, c’est grave. Parfois par distraction, parfois par manque de temps. Chaque jour, 220 usagers belges commettent cette infraction, parfois avec des conséquences dramatiques. « 40 % des victimes sont à trouver parmi les conducteurs qui ont franchi le feu. Donc ça a un impact pour soi-même. Les victimes les plus graves, celles qui sont décédées ou gravement blessées, elles se trouvent parmi les usagers les plus vulnérables. »
Dans la plupart des cas, ce sont des radars de feu qui détectent les contrevenants. Mais un policier peut aussi dresser un PV. L’amende ? Minimum 174 euros, et bien plus en cas de passage devant le tribunal. Les conducteurs débutants, eux, risquent de devoir repasser leur permis.
« Si on est cité au tribunal, on passe évidemment à des montants bien supérieurs. Et il y a un risque toujours d’avoir des frais supplémentaires, notamment si on a affaire à un conducteur débutant, lui devra repasser son permis de conduire »
Le feu orange, un cas discutable ?
Attention, franchir un feu orange est aussi interdit, sauf dans certains cas : « Si on est trop près et qu’on ne sait plus s’arrêter sans danger, alors on peut franchir le feu orange. Et donc il y a beaucoup de gens qui, à la vue du feu orange, accélèrent », déplore Stéphane Chaufouraux, commissaire de la zone de police Namur Capitale.
Chaque année, 80 000 feux rouges sont brûlés, principalement par des automobilistes. Mais les cyclistes (plus de 2000 par an) et piétons (1000 environ) ne sont pas en reste : eux aussi se font verbaliser.
Le message est clair : un feu, ce n’est pas une suggestion. C’est une règle à respecter pour la sécurité de tous.
