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Animaux à vendre sur Facebook: Christelle s’étonne de voir ces publications, ne sont-elles pas interdites?

Christelle est étonnée de voir des publications sur les réseaux sociaux pour adopter (vendre ou donner) des animaux. Elle a même aperçu une annonce pour donner un jars (oie). Elle est pourtant persuadée que c’est interdit. Est-ce le cas ?

Christelle a raison. C’est interdit depuis 2017. Ce n’est autorisé sur internet que sur des sites spécialisés reconnus. Ou bien sur les réseaux sociaux, dans un groupe fermé, par exemple, qui commercialise des animaux nés au sein d’un élevage agréé. 

Si petite annonce il y a, elle doit émaner de professionnels agréés, et doivent compter toutes les mentions nécessaires (sur la race, l’identification de l’animal, etc.). 

Il est aussi interdit de mettre une affiche dans un commerce. Donc, pas question de mettre la portée de votre chien en photo sur votre profil, pour trouver rapidement des intéressés. 

Pourquoi ? Tout simplement, parce que c’est la porte ouverte à toutes sortes de dérives. 

Il n’y a aucun contrôle, et un manque d’encadrement. Aucune certitude aussi sur les antécédents de l’animal, et donc aucune sécurité, notamment d’un point de vue sanitaire. Vous pourriez tomber sur des animaux qui ne sont pas vaccinés, pas stérilisés.  

Il faut également un permis de détention. En Wallonie, ce permis est obligatoire depuis le 1er juillet dernier pour acquérir un animal de compagnie. 

Vendre ou donner son animal sur internet, c’est aussi une question de bien-être animal. C’est une manière de lutter contre le trafic, mais aussi d’empêcher des adoptions un peu impulsives qui mènent à des abandons. 

Christelle se demande aussi comment elle peut les dénoncer ? 

Elle peut déposer plainte. Pour cela, il y a un numéro : le 1718.

Sa plainte sera enregistrée pour atterrir à l’Unité du Bien Être animal du Service public de Wallonie qui est compétente pour enquêter. 

Mais il y a deux obstacles. D’abord, il y a énormément de petites annonces, ça rend le travail colossal. Et puis toute la difficulté sur les réseaux sociaux, c’est parfois de retrouver l’identité du vendeur. 

Les amendes commencent à 50 euros et peuvent grimper jusqu’à 10.000 euros. 

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