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Le marché du jouet se réinvente: plus d'un Belge sur 3 recevra un cadeau d'occasion pour la Saint-Nicolas

Le marché du jouet se réinvente. Les produits d'occasion ont la cote, au même titre que les achats éco-responsables. À quelques jours de Saint-Nicolas, on remarque cette tendance sur les sites de vente entre particuliers, mais aussi dans les boutiques traditionnelles.

Cela fait maintenant deux ans que Bertrand, gérant d'un magasin de jouets, propose des objets de seconde main dans sa boutique, à côté des articles neufs. Avant d'être proposés aux clients, les jeux d'occasion subissent un traitement spécial: vérification, nettoyage et emballage. Le prix de vente est de 10 à 50% moins cher, cela suscite l'intérêt: "Ces jeux sont vendus 50 euros dans le circuit traditionnel et en seconde vie, dans un état nickel, ils sont à 33 euros."

L'engouement est plutôt remarquable. Selon un sondage réalisé par le secteur de la seconde main, plus d'un Belge sur trois (34,2%) recevra un cadeau d'occasion pour la Saint Nicolas. Dans 53,4% des cas, les raisons sont financières et pour 31,4% des gens, il est plutôt question de convictions écologiques.

Les jeux éco-responsables, nouvelles stars des rayons

De plus en plus de consommateurs se tournent vers les jeux éco-responsables. L'entreprise Egmont Toys produit 150.000 jouets par an. Près de la moitié sont fabriqués en Europe, et depuis quelques années, la demande pour ce type de produits augmente: "Depuis 3-4 ans, on a une croissance de 10-15% par année. C'est assez impressionnant", constate Egmont Le Compte, directeur de l’entreprise.

Pour satisfaire cette nouvelle clientèle, il faut innover, trouver des entreprises européennes: "Il y a des sociétés, des fabricants qui essayent de faire des produits de plus en plus éco-responsables parce qu'il y a vraiment une demande", souligne Marc Dhooghe, président de la Fédération Belge du Jouet. Le challenge: "Que le produit reste raisonnable en prix par rapport à tout ce qui peut arriver de Chine."

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