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La Belgique cherche à accorder l'asile aux Afghans menacés de mort qui ont aidé nos troupes sur place

Alors que le retrait des troupes étrangères d'Afghanistan approche, divers pays impliqués se penchent sur la façon d'offrir l'asile aux traducteurs locaux et "fixeurs" afghans qui les ont aidés sur place. C'est une question de vie ou de mort pour ces derniers, alors que les talibans les considèrent comme des traitres. La Belgique cherche aussi à leur permettre de venir dans le pays, rapporte De Standaard lundi.

"'Il y a un accord de principe, mais il est convenu de ne pas en parler à ce stade pour des raisons de sécurité", d'après des sources gouvernementales. "Nous n'allons pas abandonner ces gens", assure-t-on.

A ce stade, il n'est pas encore déterminé si ce sera selon la voie d'une procédure d'asile, en principe impossible depuis l'étranger, ou d'un visa humanitaire. Les cabinets de la ministre de la Défense Ludivine Dedonder (PS) et du Secrétaire d'Etat en charge de l'Asile et la Migration, Sammy Mahdi (CD&V), ne souhaitent pas encore faire trop de publicité à la démarche. "Nous allons juger au cas par cas si des personnes en difficulté ont aidé les forces belges dans leur mission en Afghanistan. Si nécessaire, des mesures seront prises dans l'intérêt de ces personnes selon une procédure établie".

Selon De Standaard, le système sera expliqué dans la pratique dans les semaines qui viennent. Il n'est pas établi combien de personnes sont concernées. "Il ne s'agit pas d'une centaine", est-il suggéré.

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