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Le comité de concertation se termine doucement. Dans les discussions s'était invité le monde du sport, qui réclamait des perspectives pour pouvoir accueillir à nouveau du public dans les prochaines semaines, s'inspirant des demandes du monde culturel. Mais cela ne devrait pas changer et le huis-clos devrait bien être maintenu.
Pour les clubs sportifs, cela devient difficile à vivre. C'est par exemple le cas pour le Spirou de Charleroi, qui demande des actions concrètes au gouvernement. "Nous devons donner des perspectives à nos supporters et partenaires qui nous financent", explique Axel Hervelle, le directeur sportif. Le 29 janvier, le club refusera de jouer sans public. "Nous n'avons pas vraiment le choix. Nous souffrons énormément, depuis très longtemps et des perspectives sont nécessaires, en plus d'un soutien institutionnel pour continuer à pratiquer notre sport, à huis-clos pour le 26 novembre", a-t-il détaillé.
Le public pourrait dès lors être accueilli en dépend des règles imposées. Selon Axel Hervelle, un match à huis-clos engendre une perte de 50.000 euros, sans compter les investissements consentis pour rendre le stade conforme aux normes sanitaires, notamment au niveau de la ventilation.