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Les "hésitants vaccinaux", effets secondaires, durée de la protection: des experts répondent à vos questions sur les vaccins

Les vaccins contre le coronavirus suivent la même procédure stricte que les autres vaccins, ne provoquent pas d'infertilité et aucune puce n'est implantée dans notre corps lors de son administration. Plusieurs experts en vaccination ont répondu dimanche aux téléspectateurs de la chaîne privée flamande VTM lors d'une émission spéciale sur le sujet. "Les personnes qui ne se feront pas vacciner constateront qu'elles courront un plus grand risque de tomber gravement malades ou de mourir du virus", a déclaré Dirk Ramaekers, qui dirige la task force sur la stratégie de vaccination.

Cette émission spéciale a mis en avant différentes questions formulées dans la population à propos des vaccins qui seront prochainement administrés en Belgique, en premier lieu pour les résidents et le personnel des maisons de repos. "Il y a des effets secondaires possibles", a admis le vaccinologue Pierre Van Damme. "Raideur musculaire, douleur à l'endroit de l'injection, un peu de fièvre dans 10% des cas, ... mais c'est le cas avec tous les vaccins", a-t-il nuancé. "Les effets secondaires sont très limités et disparaissent rapidement, mais nous surveillons cela de près." Dans les groupes d'étude se trouvaient des personnes atteintes de diabète et d'insuffisance rénale ou hépatique. Peu d'effets secondaires ont été constatés et le vaccin fonctionnait bien.

La prudence reste toutefois de mise chez les femmes enceintes et les personnes ayant des réactions allergiques sévères aux vaccins ou à certains médicaments, a ajouté M. Van Damme. "Les personnes auxquelles nous n'administrons pas le vaccin seront protégées par l'immunité collective si nous atteignons un taux de vaccination de 70%", a-t-il souligné. Le vaccinologue a en outre déclaré qu'en principe, un vaccin fonctionne bien 10 à 14 jours après l'administration. La question de savoir si le vaccin empêche la transmission du virus est par contre toujours à l'étude. C'est l'une des raisons pour lesquelles il a été décidé de vacciner d'abord les groupes à risque et non les personnes qui ont de nombreux contacts, comme les jeunes. Selon les connaissances actuelles, un vaccin offre probablement une protection pendant au moins un an, mais cet aspect devra également être observé plus précisément. Les personnes qui auront été vaccinées devront dès lors continuer à suivre les mêmes mesures que les autres pendant un certain temps, jusqu'à ce qu'un groupe suffisamment important soit vacciné. En principe, les personnes seront contactées lorsqu'elles feront partie d'un groupe concerné par la vaccination.

Certains téléspectateurs se sont également interrogés sur les éventuels écarts de qualité entre les différents vaccins et sur le nombre de doses commandées par l'Europe. "Ces discussions étaient séparées", a expliqué Xavier De Cuyper, administrateur-général de l'AFMPS (Agence fédérale des médicaments et des produits de santé). "Les quantités commandées correspondent à ce que les entreprises peuvent livrer." Selon M. De Cuyper, les négociations se sont déroulées comme des "négociations commerciales classiques", mais l'Europe a fixé des conditions de sécurité pour les producteurs. "En tant que citoyen, vous ne pourrez pas choisir le vaccin que vous recevrez - si vous acceptez d'être vacciné - mais vous saurez quel vaccin vous sera administré".

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