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Ce lundi, nous sommes retournés à Blegny, en province de Liège, où deux maisons ont été soufflées par le gaz. Un habitant a été blessé et ce matin, les experts sont arrivés sur les lieux. Au total, les dégâts relevés dans la rue sont estimés à 1 million d'euros.
Ils n’ont pas dormi de la nuit. 24h après le drame, l’explosion résonne encore dans la tête des voisins. Hubert habite juste en face d’un tas de gravats.
"Je ne savais pas dormir. J’étais trop tracassé. J’étais excité, nerveux. Je commençais à avoir mal à la gorge, j’ai pris des cachets, des aspirines", confie-t-il.
Dans la rue, les couvreurs et les électriciens étaient au travail. Avec deux boîtes aux lettres en moins, Edouard voit lui sa tournée allégée. "Il faut faire avec. Il y a des réglementations spécifiques qui nous disent de mettre le courrier ailleurs", dit-il.
Priorité : veillez au relogement de deux habitants sinistrés. Place aux expertises des assureurs avant le déblaiement des décombres. L’estimation des dégâts devrait approcher le million d’euros.
"Il y aura une reconstruction complète à prévoir. Dans ce cadre-là et compte tenu des prix de l’immobilier, il y a plusieurs centaines de milliers d’euros qui devront être engagés pour reconstruire un bien. Après, tout le volet assainissement du site devra être prévu dans un contexte comme celui-ci", indique Sebastien Vanlaer, un expert-assureur spécialisé en sinistres.
Retrouvé allongé sur le toit de sa camionnette, Cedric, le locataire est toujours hospitalisé dans un état critique, mais ses jours ne sont plus en danger. Absente des lieux, sa compagne et sa fille ont eu la vie sauve.
"Même si c’était mon locataire, on n’avait pas de problème avec. Il a une blessure mais rien de trop grave", précise la propriétaire d’un logement soufflé par le gaz.
Acte volontaire ou problème technique, l’habitant n’a pas encore été entendu par les autorités. Mais au vu de l’importance des dégâts, il est un véritable miraculé.
