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Il est tout à fait naturel que Mark Zuckerberg reste à la tête du groupe Meta (Facebook) pendant encore de "très longues années" pour poursuivre son oeuvre, a estimé son responsable des affaires internationales, l'ancien vice-Premier ministre britannique Nick Clegg.
Les changements au sommet de Facebook ont récemment fait les gros titres avec le départ de Sheryl Sandberg après 14 ans passés en tant que numéro deux de la firme.
Mais si les fondateurs d'autres géants technologiques comme Amazon, Twitter ou Google ont passé la main, Mark Zuckerberg n'a donné aucune indication sur sa volonté de se retirer, malgré de vives controverses sur l'exploitation des données privées des utilisateurs et la désinformation généralisée sur le réseau social.
Fin 2021, le créateur de Facebook a rebaptisé la maison mère "Meta", pour marquer le tournant vers le métavers, univers parallèle accessible en réalités augmentée et virtuelle dans lequel réside selon lui l'avenir d'internet.
Et pour Nick Clegg, il n'y a donc aucune raison pour que son patron, âgé de seulement 38 ans, quitte l'entreprise tant que le projet n'aura pas abouti.
"Je trouverais logique que Mark Zuckerberg veuille continuer, pour écrire ce nouveau chapitre de la société, et ça va demander de très longues années", a déclaré à l'AFP M. Clegg en marge du Sommet des Amériques à Los Angeles.
"Il est le fondateur de la société, de Meta, mais il est aussi l'architecte de ce nouveau chapitre, de ces technologies de réalités augmentée et virtuelle", plaide-t-il.
Facebook a fait l'acquisition en 2014 du fabricant de casques de réalité virtuelle Oculus. Cette technologie a séduit un grand nombre d'utilisateurs dans l'industrie du jeu vidéo, comme Fortnite ou Roblox, mais M. Clegg voit également de grandes opportunités de développement dans l'éducation et la médecine.
Fort de ses quelque 3,6 milliards d'utilisateurs mensuels (personnes qui utilisent une de ses plateformes au moins une fois par mois), Meta est aujourd'hui valorisé à plus de 500 milliards de dollars.