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Un "moratoire" belge sur "l'exploitation minière" des fonds marins est "fondamental"

L'organisation internationale de conservation de la nature, WWF (World Wide Fund for nature), demande jeudi au gouvernement belge de soutenir le moratoire mondial "sur l'exploitation minière en eaux profondes" après que l'entrepreneur maritime belge, DEME Group, a exprimé son intention en février de se lancer dans la filière.

Ce moratoire "est fondamental (...) pour la nature, la biodiversité et le climat", écrit-elle dans son communiqué de presse.

"Nous ne disposons pas de connaissances scientifiques suffisantes sur les grands fonds marins, et encore moins sur l'impact de l'exploitation minière en eaux profondes", prévient la responsable du plaidoyer sur l'océan et la pêche au WWF-Belgique, Sarah Vanden Eede. "Le risque de dommages irréparables à la nature et à la biodiversité est élevé."

En explorant les fonds marins, de grandes entreprises telles que la société canadienne The Metals Company désirent "extraire des ressources minérales telles que le cobalt, le manganèse ou le nickel, pour les batteries des voitures électriques, par exemple", rend compte le WWF.

Au vu des incertitudes pour la planète que ces initiatives engendrent, l'organisation non gouvernementale (ONG) veut que la Belgique se joigne aux 21 autres pays qui ont appliqué un moratoire, une pause ou une interdiction sur ces pratiques. Nombre de multinationales dont BMW, Volkswagen et Google se sont également opposés à l'exploitation des eaux profondes.

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